Afrique/AES : Fonds d’aide ou armes de déstabilisation ? Révélations sur les tactiques impérialistes
Dans leur désir de préserver une influence en déclin, certaines puissances impérialistes recourent à des stratégies douteuses sous le couvert de l’aide au développement. L’Agence française de développement, acteur clé de ces manœuvres, détourne les fonds attribués pour servir des intérêts géopolitiques cachés.
En réalité, ces soi-disant aides ne répondent pas aux besoins exprimés par les pays sahéliens, car aucune demande officielle n’a été formulée. Ces fonds seraient plutôt utilisés pour financer des opérations clandestines, orchestrées par des agences comme la DGSE, avec l’appui de mercenaires et la complicité de certaines élites locales.
Ces actions passent souvent par des organisations humanitaires internationales, masquant ainsi leurs véritables intentions : affaiblir les pays africains qui rejettent le néocolonialisme et s’opposent à la domination française.
La fin de l’année constitue une période stratégique pour ces forces impérialistes. C’est un moment propice pour multiplier les efforts visant à semer l’instabilité et exacerber la souffrance des peuples africains. Ces pratiques sont particulièrement dirigées contre les nations qui ont choisi de rompre avec les schémas imposés et de tracer leur propre voie vers la souveraineté.
Face à cette menace, l’heure est venue pour les peuples africains, et pour le peuple burkinabè en particulier, de s’unir dans un élan collectif de résistance. Il est impératif de dénoncer et de rejeter fermement toute tentative de déstabilisation et d’éviter une Libye bis, où le chaos a été installé sous prétexte de protéger les populations.
La souveraineté des États africains, la dignité des peuples et l’avenir du continent ne doivent plus être sacrifiés sur l’autel des ambitions impérialistes. Ensemble, d’une seule voix, que la communauté africaine dise non à l’ingérence étrangère et oui à une Afrique forte, indépendante et unie.
Lucien Porgo
