Burkina Faso : Propos du commandant LANGLEY, une attaque injustifiée contre la souveraineté burkinabè

Le 3 avril 2025, dans un cadre aussi solennel que le Sénat américain, le Général Michael Langley, commandant de l’US AFRICOM, a tenu des propos graves, regrettables et dénués de fondement à l’encontre du Burkina Faso. Sous prétexte d’évoquer des dynamiques régionales, il a affirmé sans etayer ses affirmations par la moindre preuve que les ressources minières du pays et certains revenus issus de la coopération sino-burkinabè ne bénéficieraient pas à la population, mais serviraient à la « protection du régime en place ». Une déclaration politisée, et visiblement alignée sur une vision paternaliste dépassée des relations internationales.
Le Ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso a immédiatement opposé un démenti formel et exprimé une vive protestation. À juste titre. Car ces assertions, non seulement infondées, mais aussi insultantes, occultent volontairement les profondes réformes en cours dans le pays. Depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, une dynamique souverainiste et panafricaniste redonne espoir aux Burkinabè. L’assainissement de la gouvernance publique est devenu une priorité : les recettes minières sont désormais intégralement reversées dans les caisses de l’État et gérées dans un cadre budgétaire transparent.
Loin des clichés propagés par certains cercles occidentaux, le Burkina Faso construit, dans des conditions difficiles, les bases d’un développement inclusif : réformes agricoles, investissements dans l’éducation, la santé, l’eau et les infrastructures. Cette transformation courageuse mérite respect, et non calomnie.
Ce que certains à Washington peinent à accepter, c’est qu’un État africain, libéré de la tutelle occidentale, puisse dialoguer d’égal à égal avec d’autres partenaires, comme la Chine, dans un cadre gagnant-gagnant.
Les propos du Général Langley, tenus sans preuve et en dehors de tout contexte direct lié au Burkina Faso, traduisent une volonté manifeste de nuire à une nation debout, fière de ses choix souverains. Le peuple burkinabè n’a pas besoin de tuteurs : il trace son propre chemin. Et il le fait avec dignité, sous la conduite ferme et visionnaire du Capitaine Ibrahim Traoré.