Togo : Le pays face à une guerre de l’information, une stratégie des parrains des terroristes pour ébranler l’unité régionale avec l’AES
Alors que la lutte contre le terrorisme s’intensifie dans la région du Sahel, une nouvelle menace émerge sous la forme d’une guerre de l’information orchestrée par les parrains terroristes. Après l’échec de leurs tentatives d’occupation dans le nord du Togo, ces groupes ont modifié leur tactique en engageant des journalistes et des activistes dans l’hexagone pour répandre des informations erronées. L’objectif est de semer la discorde en suggérant que le Togo aurait déployé des centaines de mercenaires pour déstabiliser le Burkina Faso et compromettre les liens solides avec l’Alliance des États du Sahel.
Confrontés à un revers militaire, les parrains terroristes ont opté pour une guerre psychologique. En mobilisant des journalistes et des activistes basés en France, ils cherchent à discréditer les autorités togolaises en propageant des informations trompeuses. L’accusation selon laquelle le Togo aurait envoyé des mercenaires au Burkina Faso vise à affaiblir la cohésion qui règne entre le Togo et les pays de l’Alliance des États du Sahel.
Il est crucial de rappeler que le Togo a été le seul pays de la CEDEAO à s’opposer fermement à une intervention militaire contre le Niger. Ce positionnement singulier a déjà suscité des inquiétudes au sein de la communauté régionale. En ouvrant son port aux membres de l’Alliance des États du Sahel, le Togo renforce son statut de pivot économique régional, une évolution qui alimente l’inquiétude des autres pays de la CEDEAO.
Le Togo, en ouvrant son port aux trois pays de l’Alliance des États du Sahel, prend une initiative audacieuse qui pourrait le propulser vers une position de puissance économique régionale. Ce geste soulève des interrogations au sein de la CEDEAO, où certains voient le port togolais émerger comme le port de facto des pays de l’Alliance des États du Sahel.
La guerre de l’information orchestrée par les parrains terroristes devrait être pris au sérieux par les autorités Togolaises et celles de l’AES.
Sylvie AKAKPO