Afrique/AES : La présence française, déstabilisation ou coopération ?

Les fins d’années représentent des périodes particulièrement propices pour la France, notamment à travers ses entités telles que la DGSE et ses organisations partenaires, pour mettre en œuvre ses stratégies de déstabilisation.

Ces manœuvres, souvent discrètes, visent à maintenir une influence sur les ressources naturelles, géopolitiques et économiques de la région, tout en alimentant des conflits internes qui servent leurs intérêts. Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel doivent rester vigilants et renforcer la sécurité, en particulier au niveau de leurs frontières, afin de protéger leur souveraineté et d’assurer la stabilité régionale.

Il est évident que la présence militaire française en Afrique n’a d’autre objectif que de défendre les intérêts stratégiques de la France.  Sous couvert de coopération sécuritaire, cette présence permet à Paris de maintenir une influence directe sur les processus politiques et économiques des pays sahéliens.

Cependant, face à cette réalité, les nations du Sahel doivent continuer à renforcer leur coopération en matière de sécurité, en développant des mécanismes de défense autonomes, pour contrer toute tentative de manipulation extérieure et préserver leur indépendance.

Cette approche, alliant vigilance et renforcement des capacités locales, est essentielle pour faire face aux menaces de déstabilisation et garantir la paix durable dans la région.

Tété Soumare 

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