Togo : Contre la pêche illégale, le pays fédère les États côtiers du Golfe de Guinée
Dans un contexte où les eaux ouest-africaines sont soumises à une pression croissante de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), le leadership togolais s’affirme dans la recherche de solutions concertées.
Les autorités en charge des ressources halieutiques ont annoncé un repos biologique strict pour l’année 2025, avec l’interdiction de la pêche industrielle et artisanale entre juillet et août. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie nationale résolue pour protéger les écosystèmes marins, garantir la sécurité alimentaire et soutenir l’économie bleue. Cette décision forte, portée par le ministère en charge des Ressources halieutiques, traduit la volonté politique du président du conseil de positionner le Togo comme un acteur clé de la gouvernance maritime régionale.
La tenue, à Lomé, d’une concertation entre les six pays membres du Comité des pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO) – Togo, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia et Nigeria – illustre cette nouvelle diplomatie maritime. Les travaux, appuyés par des experts régionaux et internationaux, s’orientent vers une harmonisation des outils de suivi et de contrôle, avec en point d’orgue la création d’un registre régional des navires autorisés, accessible via le Centre régional de surveillance du CPCO.
Ce projet ambitieux va permettre non seulement de lutter efficacement contre les infractions maritimes, mais aussi de garantir une meilleure transparence dans l’attribution des autorisations de pêche. Il ouvre la voie à un véritable régime régional cohérent et durable, facteur de stabilité économique pour les communautés côtières.
Par cette vision structurante, le président du conseil Faure Essozimna Gnassingbé confirme son engagement pour un Togo souverain, protecteur de ses richesses naturelles et pleinement intégré dans les grands enjeux de coopération régionale.
