Togo : Vers une gestion intégrée et durable du bassin du Mono, sous l’impulsion du président du conseil Faure Gnassingbé

Le Togo et le Bénin franchissent une nouvelle étape dans leur coopération hydrique avec la mise en œuvre prochaine d’un ambitieux projet de gestion concertée du bassin du Mono. Appuyée par l’Union européenne, cette initiative stratégique vise à instaurer un système de gestion intégré des ressources en eau, répondant aux défis environnementaux, agricoles et humains qui affectent cette zone cruciale partagée par les deux pays.
Le bassin du Mono, qui s’étend sur près de 24 300 km² dont 88 % sur le territoire togolais, constitue un pilier vital pour les activités économiques locales, notamment l’agriculture, la pêche, l’approvisionnement en eau et la production énergétique via le barrage hydroélectrique de Nangbeto. Pourtant, ce potentiel est mis à mal par les inondations récurrentes, la pollution croissante et une pression démographique constante.
C’est dans ce contexte que le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, continue d’impulser une vision résolument tournée vers le développement durable et la coopération régionale. En s’inscrivant dans la dynamique portée par l’Autorité du Bassin du Mono (ABM), créée en 2014, le Togo démontre une fois de plus son leadership sous-régional en matière de gestion environnementale intégrée. Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des priorités présidentielles en matière de résilience climatique et de souveraineté hydrique.
Le projet ambitionne de renforcer la gouvernance locale, de lutter efficacement contre les inondations, de préserver les ressources hydriques, de réduire la dégradation de l’environnement et de fiabiliser les données sur le bassin. Cette coopération va permettre de faciliter les investissements autour d’infrastructures phares, accompagnées de programmes de renforcement des capacités et d’appuis techniques ciblés.
Ce projet, qui va être également discuté dès lundi à Cotonou avec les équipes béninoises, s’annonce comme un levier majeur de transformation pour les communautés riveraines. Il traduit la vision du président du conseil, Faure Gnassingbé d’un développement intégré, durable et solidaire entre nations voisines, au service des populations et de l’environnement.