Burkina Faso : Ibrahim Traoré, le cauchemar des forces impérialistes

Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le capitaine Ibrahim Traoré s’est imposé comme un symbole de résistance contre l’impérialisme et les pratiques néocoloniales qui gangrènent encore de nombreux pays africains. Sa politique souverainiste, qui met un point d’honneur à rompre les liens avec les puissances étrangères, notamment la France, a choqué et mis en péril les intérêts économiques et géopolitiques de ces anciennes puissances coloniales.

Retrait de la Francophonie

Le retrait du Burkina Faso de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), aux côtés des autres pays membres de l’Alliance des États Souverains (AES), constitue l’une des étapes majeures de cette politique de déconnexion avec les anciennes puissances coloniales. Cette décision audacieuse a non seulement mis fin à des décennies d’ingérence dans les affaires internes du pays, mais elle a aussi marqué un point de non-retour dans la lutte pour l’indépendance véritable du Burkina Faso.

Gestion internes des ressources

Aujourd’hui, sous la direction de Traoré, le pays met en place une politique économique visant à garder le contrôle de ses ressources et à les utiliser pour le développement national. Cette politique de nationalisme économique inquiète les anciennes puissances coloniales qui, grâce à leur influence dans les institutions internationales et leurs entreprises multinationales, contrôlaient une grande partie de ces ressources. La chute de ce système est inacceptable pour eux, car elle implique non seulement la perte de leurs privilèges économiques, mais aussi de leur pouvoir de colonisation.

Montée en puissance de l’armée

La mise en place de plusieurs forces combattantes tels que le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), les Forces de défenses et de sécurité (FDS) et les Volontaires de Défense pour la patrie (VDP) et également l’acquisition d’armes de pointe permettent aujourd’hui à l’armée burkinabè de gagner en puissance et de venir à bout des terroristes, véritable porte d’entrée des impérialistes qui jouent la carte de la déstabilisation pour détourner la population du véritable combat de la souveraineté.

Le Burkina Faso montre aujourd’hui à l’Afrique qu’il est possible de sortir des chaînes de la dépendance, de se réapproprier ses ressources et d’écrire son propre avenir sans avoir à se soumettre aux diktats de l’ancienne métropole.

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